La Cour de cassation ordonne un nouveau procès contre Eric Zemmour pour contestation de crime contre l’humanité : Un rebondissement inattendu !
3 minutesLa Cour de cassation ordonne un nouveau procès contre Eric Zemmour pour contestation de crime contre l’humanité
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire, la Cour de cassation, a décidé de casser la décision de la cour d’appel de Paris et d’ordonner un nouveau procès contre Eric Zemmour. Ce dernier avait été relaxé du délit de contestation de crime contre l’humanité pour ses déclarations datant de 2019.
Les propos controversés de Zemmour sur Pétain
En 2019, lors d’un débat télévisé sur la chaîne CNEWS, Eric Zemmour avait réaffirmé que le maréchal Philippe Pétain avait “sauvé” des juifs français pendant la Seconde Guerre mondiale. Des propos qui avaient suscité une vive polémique et qui avaient valu à Zemmour d’être poursuivi en justice.
La cour d’appel de Paris avait jugé en mai 2022 que ces propos ne constituaient pas un délit de contestation de crime contre l’humanité, car ils portaient sur une personnalité qui n’avait pas été condamnée pour ce crime. Cependant, la Cour de cassation a estimé que ces propos pouvaient effectivement constituer un délit, car Zemmour avait repris à son compte l’affirmation selon laquelle Pétain avait “sauvé les juifs français”.
Un nouveau procès en perspective
Suite à cette décision de la Cour de cassation, Eric Zemmour devra donc être rejugé par la cour d’appel de Paris. Le procureur général près cette cour d’appel ainsi que cinq associations antiracistes avaient saisi la Cour de cassation pour contester la relaxe de Zemmour.
Ce nouveau procès permettra de réexaminer la question de la contestation de crime contre l’humanité et de décider si les propos tenus par Eric Zemmour constituent effectivement un délit. Affaire à suivre.
La cour d’appel de Paris disculpe Éric Zemmour de toute contestation de crime contre l’Humanité
Dans une décision qui a suscité de vives réactions, la cour d’appel de Paris a conclu que l’infraction de contestation de crime contre l’humanité n’était pas caractérisée dans le cas d’Éric Zemmour. Cette décision fait suite aux propos tenus par le polémiste concernant les juifs français, provoquant un tollé médiatique et politique.
Des propos offensants mais non contestataires, selon la cour
La cour d’appel de Paris a statué que les propos tenus par Éric Zemmour, bien qu’ils puissent choquer les familles de déportés, ne visaient pas à contester ou à minimiser le nombre de victimes de la déportation ou la politique d’extermination pratiquée dans les camps de concentration. Ainsi, l’infraction de contestation de crime contre l’humanité n’était pas établie.
Dans son arrêt, la cour a également souligné que le maréchal Pétain n’avait pas été poursuivi pour de tels crimes contre l’humanité, tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945. Cette précision renforce l’idée que les propos d’Éric Zemmour ne tombent pas sous le coup de la loi sur la contestation des crimes contre l’humanité.
Une décision controversée qui divise l’opinion
Cette décision de la cour d’appel de Paris a suscité de vives réactions, tant du côté des défenseurs des droits de l’homme que des opposants d’Éric Zemmour. Certains considèrent que cette décision est une forme de révisionnisme, cherchant à minimiser l’horreur des crimes commis durant la Seconde Guerre mondiale.
Malgré tout, il est important de noter que cette décision n’a pas été prise sur la base des idées exprimées par le polémiste, mais sur des aspects juridiques précis. Elle souligne l’importance de distinguer les propos offensants de ceux qui cherchent à nier ou à minimiser les atrocités commises durant la Shoah.