Un féminicide choquant en Savoie : le mari tue sa policière ex-conjointe en pleine rue
3 minutesPolicière tuée en pleine rue en Savoie : son ex-mari mis en examen pour assassinat
Le parquet de Chambéry a annoncé que l’ex-mari d’une policière, tuée jeudi dernier en pleine rue dans un village de Savoie, a été mis en examen et écroué pour l’assassinat de son ex-conjointe. Cette tragédie a eu lieu à La Croix-de-la-Rochette, alors que la victime venait de déposer un de leurs enfants à la crèche.
L’admission de l’implication du suspect
Interpellé vendredi matin à Arvillard, dans une commune proche du lieu du drame, le suspect a admis son implication dans la mort de son ex-conjointe, tout en contestant toute intention d’homicide. Le procureur de Chambéry, Pierre-Yves Michau, a indiqué que le suspect a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire après son déferrement devant les autorités ce dimanche matin.
Les détails du meurtre
Le meurtre s’est produit jeudi matin sur la voie publique, alors que la policière âgée de 42 ans n’était pas en service. Après avoir déposé son enfant à la crèche du village de La Croix-de-la-Rochette, près de Chambéry, la victime rentrait à son domicile à pied, accompagnée de son fils de 3 ans. C’est à ce moment-là que l’ex-mari aurait perpétré l’acte violent qui a coûté la vie à la policière.
Un féminicide à Nice : une femme décède suite à des violences conjugales
Une femme est décédée à Nice suite aux violences conjugales infligées par son ex-mari. L’agresseur a porté plus d’une dizaine de violents coups avec ce qui semble être une arme de type machette, selon les constatations du médecin légiste. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime n’a pas survécu.
Un historique de violence et de non-respect d’ordonnance de protection
La victime avait eu deux enfants avec son ex-mari, dont elle avait divorcé en 2021. Le couple résidait à Nice à cette époque. L’homme avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Nice en 2020 pour non-respect d’une ordonnance de protection, d’après les informations fournies par le parquet.
La femme, fonctionnaire de police au commissariat de Chambéry, avait récemment déménagé en Savoie. Elle avait déposé une plainte pour non-paiement de pension alimentaire, mais n’avait entamé aucune autre procédure judiciaire en Savoie contre son ex-mari pour violences, harcèlement ou toute autre infraction, selon le parquet.
Une tragédie qui met en lumière l’urgence de la lutte contre les violences conjugales
Ce féminicide tragique soulève une fois de plus la question de la lutte contre les violences conjugales. Malgré les antécédents de violence de l’agresseur et l’existence d’une ordonnance de protection, la femme n’a pas pu être protégée de manière adéquate. Il est crucial de renforcer les mesures de prévention, de sensibilisation et de protection pour les victimes de violences conjugales. Seule une action concertée de la part de tous les acteurs de la société pourra permettre de mettre fin à ces drames récurrents.