Photo non contractuelle
Les cigarettes électroniques jetables « puffs » seront bientôt interdites : une menace pour les jeunes et l'environnement
Articles similaires

Les cigarettes électroniques jetables « puffs » seront bientôt interdites : une menace pour les jeunes et l'environnement

 3 minutes

Les cigarettes jetables « puffs » bientôt interdites, annonce Elisabeth Borne

La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé dimanche que les cigarettes électroniques jetables « puffs » seront prochainement interdites. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan anti-tabac prévu pour la période 2023-2028.

Pas d’augmentation de la fiscalité sur le tabac en 2024

Lors d’une interview accordée à RTL, Elisabeth Borne a confirmé que la fiscalité sur le tabac n’augmentera pas en 2024. Cette annonce intervient alors que le gouvernement finalise ses budgets pour l’année à venir. Mme Borne a toutefois souligné que la vigilance reste de mise concernant la consommation de tabac, rappelant que le tabac est responsable de 75 000 décès par an, ce qui constitue un enjeu majeur de santé publique.

Les « puffs » inquiètent en raison de leur attractivité auprès des jeunes

Les cigarettes électroniques jetables « puffs », disponibles sous une vingtaine de marques et arômes tels que le marshmallow, l’ice candy ou encore la choco noisette, sont particulièrement préoccupantes en raison de leur attrait pour les adolescents. Leur emballage coloré rappelant des friandises, associé à leur faible prix de 8 à 12 euros pour 500 bouffées, en font un produit attractif. Il convient de rappeler que la cigarette électronique est déjà interdite aux mineurs.

La France envisage d’interdire les “puffs” électroniques

Plusieurs pays européens, tels que l’Allemagne, la Belgique et l’Irlande, ont déjà pris des mesures pour interdire les “puffs” électroniques. Ces petits tubes, arrivés en France fin 2021, proposent un certain nombre de bouffées pour un taux de nicotine compris entre 0 et 20 mg/ml.

Une préoccupation grandissante pour la santé publique

La ministre française des Transports, Elisabeth Borne, soutient cette interdiction en soulignant les risques liés à l’usage de ces dispositifs. Elle affirme que bien qu’ils ne contiennent pas de nicotine, ils peuvent créer une habitude chez les jeunes, les poussant progressivement vers le tabagisme. Par conséquent, elle estime qu’il est nécessaire de mettre fin à cette situation.

Ces préoccupations ont également été partagées par l’ancien ministre de la santé François Braun, qui a ouvert la voie à une interdiction imminente des “puffs” en mai dernier. Son successeur, Aurélien Rousseau, a repris cette position après son arrivée au pouvoir lors du remaniement ministériel en juillet.

Une problématique environnementale à prendre en compte

Outre les risques pour la santé, la question environnementale est également cruciale. Les “puffs” sont des dispositifs jetables fabriqués en plastique, ce qui pose un problème de recyclage. De plus, ils contiennent une batterie au lithium non recyclable, ce qui accentue leur impact environnemental.

C’est donc dans un souci de préservation de la santé publique et de l’environnement que la France envisage sérieusement d’interdire les “puffs” électroniques. Cette mesure, déjà mise en place dans d’autres pays européens, pourrait contribuer à limiter les risques associés à l’usage de ces dispositifs tout en favorisant une transition vers des alternatives plus sûres et respectueuses de l’environnement.