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Réouverture des frontières au Gabon : Une décision stratégique pour restaurer la stabilité et attirer les investissements étrangers
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Réouverture des frontières au Gabon : Une décision stratégique pour restaurer la stabilité et attirer les investissements étrangers

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Réouverture des frontières au Gabon après le coup d’Etat

Les militaires gabonais ont annoncé la réouverture des frontières du pays, trois jours après avoir renversé le président Ali Bongo Ondimba. Cette décision a été prise dans le but de démontrer la volonté du Gabon de respecter ses engagements internationaux.

Un geste en faveur de l’Etat de droit et des relations internationales

Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), mis en place par les militaires, a déclaré que cette réouverture immédiate des frontières terrestres, maritimes et aériennes était une manifestation de la volonté du Gabon de préserver l’Etat de droit, de maintenir de bonnes relations avec ses voisins et de respecter ses engagements internationaux.

Depuis le coup d’Etat de mercredi, les frontières étaient fermées, mais les autorités ont décidé de permettre la circulation des voyageurs sur présentation de leur document de voyage. En revanche, le couvre-feu reste en vigueur dans tout le pays de 18h à 6h.

Une décision stratégique pour le Gabon

La réouverture des frontières gabonaises est une décision stratégique qui permet au pays de maintenir ses échanges commerciaux et de renforcer ses liens avec le reste du monde. Cela démontre également la stabilité retrouvée du pays, malgré l’instabilité politique causée par le coup d’Etat.

Le Gabon espère ainsi restaurer rapidement la confiance des partenaires internationaux et attirer les investissements étrangers. Cette décision de réouverture des frontières est un signal fort adressé à la communauté internationale et témoigne de la détermination des militaires gabonais à garantir la continuité de l’Etat et à respecter leurs engagements internationaux.

Le général Brice Oligui Nguema promet des institutions “plus démocratiques”

Le général Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon à la tête du coup d’état et du CTRI, a annoncé vendredi des mesures visant à instaurer des institutions “plus démocratiques” et respectueuses des “droits humains”. Après avoir mené des rencontres intenses avec des partis politiques, le corps diplomatique, les organisations internationales et les bailleurs de fonds, il a prévu de prêter serment en tant que “président de la transition” ce lundi.

Un engagement envers la lutte contre la corruption

Le général Brice Oligui Nguema a également pris pour cible la corruption qui régnait sous l’ancien pouvoir dirigé par la famille Bongo, qui gouvernait le Gabon depuis plus de 55 ans. Il s’est engagé à lutter contre ce fléau, qui a profondément affecté le développement et le bien-être de la population gabonaise.

Une transition sans précipitation

Malgré ces promesses, le général Brice Oligui Nguema a souligné qu’il évitera de précipiter les réformes, afin de garantir leur efficacité et leur pérennité. Il s’agit de construire des institutions solides et transparentes, capables de répondre aux aspirations du peuple gabonais. La transition vers un système démocratique plus juste doit donc se faire de manière réfléchie et méthodique.

Le Gabon, pays d’Afrique centrale riche en pétrole, est à un tournant de son histoire avec l’arrivée au pouvoir du général Brice Oligui Nguema. Les attentes sont grandes, tant sur le plan national qu’international, et la mise en place d’institutions démocratiques et respectueuses des droits humains constitue un défi de taille pour le nouveau président de la transition.