Photo non contractuelle
Le gouvernement colombien et les FARC dissidentes annoncent un cessez-le-feu pour mettre fin à la violence
Articles similaires

Le gouvernement colombien et les FARC dissidentes annoncent un cessez-le-feu pour mettre fin à la violence

 3 minutes

Le gouvernement colombien et la dissidence des FARC s’entendent sur un cessez-le-feu bilatéral

Le gouvernement colombien et la principale faction de la dissidence des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont annoncé leur accord pour la reprise d’un cessez-le-feu bilatéral. Ce cessez-le-feu, suspendu en mai, vise à réduire la confrontation et la violence qui sévissent dans le pays. Les pourparlers de paix entre les deux parties sont sur le point de commencer.

Une trêve temporaire et nationale pour instaurer un climat de confiance

La date de début du cessez-le-feu n’a pas encore été précisée, mais il est souligné qu’il aura un caractère temporaire et national. Son objectif est de promouvoir la participation de la société civile au processus de paix et d’instaurer un climat de confiance entre les parties concernées. Les émissaires du président Gustavo Petro et d’Ivan Mordisco, chef de l’état-major central des FARC, ont fait cette annonce dans un communiqué.

La dissidence des FARC, des héritiers qui se renforcent

Les dissidents des FARC, qui estiment être les véritables héritiers de ce mouvement, ont réussi à fédérer ces derniers mois plusieurs autres groupes opérant dans différentes régions de la Colombie. Ils tirent profit du trafic de drogue et de l’exploitation minière illégale pour se renforcer. On estime leur nombre à près de 3 500 hommes. Leur influence se fait principalement sentir en Amazonie, sur la côte Pacifique et à la frontière avec le Venezuela.

Gustavo Petro annonce le début de nouvelles négociations de paix en Colombie

Le président colombien, Gustavo Petro, a annoncé le début prochain de nouvelles négociations de paix avec les groupes armés du pays. Cette annonce intervient après la suspension de l’accord de trêve avec l’EMC, suite à l’assassinat de quatre jeunes indigènes opposés au recrutement des rebelles.

Un processus surveillé par plusieurs organisations internationales

Dans un communiqué officiel, les parties concernées ont annoncé la reprise des négociations de paix, sans pour autant donner de détails quant à la date ou au lieu de ces pourparlers. Le processus sera surveillé par plusieurs pays, dont les noms n’ont pas été précisés. De plus, l’ONU, l’Organisation des Etats américains (OEA) et le Conseil œcuménique des Eglises seront également présents pour observer ces négociations cruciales.

Le président Petro déterminé à mettre fin à des décennies de conflit

Depuis son élection, Gustavo Petro s’engage ardemment à mettre fin au conflit armé qui a ravagé la Colombie depuis plus de six décennies. Pour y parvenir, il mène actuellement des négociations de paix avec tous les groupes armés illégaux du pays, y compris la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN). La photographie diffusée par le bureau du Haut-Commissaire pour la Paix montre le négociateur en chef officiel, Camilo Gonzalez Posso, aux côtés du commandant de l’EMC, Andrey Avendaño. Cependant, le commandant Andrey a émis une condition préalable pour la reprise des négociations : un accord de cessez-le-feu.