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Plainte déposée en France contre la détention arbitraire de Sylvia Bongo au Gabon : le calvaire d'une épouse présidentielle

Plainte déposée en France contre la détention arbitraire de Sylvia Bongo au Gabon : le calvaire d'une épouse présidentielle

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Plainte déposée en France contre la détention “arbitraire” de Sylvia Bongo au Gabon

Les avocats de Sylvia Bongo, épouse franco-gabonaise du président Ali Bongo Ondimba, ont déposé une plainte en France pour détention arbitraire. Depuis le putsch du 30 août, où Ali Bongo a été destitué par des militaires, Sylvia Bongo est privée de sa liberté, tout comme son fils cadet Jalil. De son côté, un autre fils, Nourredin Bongo Valentin, est détenu dans un lieu tenu secret. Les avocats, Me François Zimeray et Jessica Finelle, ont exprimé leur inquiétude concernant le sort réservé à Mme Bongo, qui est mariée à Ali depuis 1989 et a eu quatre enfants avec lui.

Silence des militaires quant au sort de Sylvia Bongo

Jusqu’à présent, les militaires qui ont pris le pouvoir au Gabon n’ont pas donné d’informations sur la situation de Sylvia Bongo. Son emprisonnement et celui de son fils, ainsi que la détention secrète de son autre fils, suscitent de vives préoccupations. Les avocats de Sylvia Bongo ont donc décidé de porter plainte en France pour dénoncer cette détention arbitraire.

Appel à “patriotisme” et “engagement” des entrepreneurs par le général Brice Oligui Nguema

Dans un discours retransmis intégralement sur les chaines de télévision d’Etat, le général Brice Oligui Nguema, nouvel homme fort du Gabon, a lancé une mise en garde aux entrepreneurs impliqués dans la corruption. Il a souligné le caractère endémique de ce fléau dans le pays et a exigé d’eux du “patriotisme” et de l’“engagement” pour contribuer au développement du pays. Ce discours témoigne de la volonté du général Nguema de lutter contre la corruption et d’inciter les entreprises à participer activement à l’amélioration de la situation économique du Gabon.

Des audits révèlent des surfacturations dans les services de l’Etat

Dans une déclaration ferme au cours d’une réunion avec plus de 200 chefs d’entreprises gabonais convoqués à la présidence de la République, des audits récents ont été évoqués. Selon ces audits, il a été démontré que les sociétés ont surfacturé leurs services. Le gouvernement a donc décidé de revoir ces enquêtes afin que les sommes surfacturées reviennent entièrement à l’Etat.

Arrestations de haut-responsables du cabinet présidentiel

Pendant ce temps, les chaînes de télévision ont diffusé en boucle des images montrant l’arrestation de plusieurs anciens hauts responsables du cabinet présidentiel, dont Noureddin Bongo Valentin, fils du président déchu. Cette arrestation a eu lieu le jour du putsch et les images montrent des malles, des valises et des sacs remplis de milliards de francs CFA qui auraient été saisis à leurs domiciles.

Accusations graves contre M. Bongo Valentin et les anciens hauts responsables du cabinet

Parmi les personnes arrêtées, on compte M. Bongo Valentin, ainsi que six anciens hauts responsables du cabinet du président et du Parti démocratique gabonais (PDG). Les militaires les accusent notamment de détournements massifs de deniers publics, de falsification de la signature du président de la République et de haute trahison. Ces accusations sont graves et soulignent les enjeux liés à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption au Gabon.