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La ministre Bérangère Couillard prend position contre les dangereuses thérapies de conversion de l'association Torrents de vie
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La ministre Bérangère Couillard prend position contre les dangereuses thérapies de conversion de l'association Torrents de vie

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“Thérapies de conversion” : la ministre Bérangère Couillard saisit le parquet contre l’association Torrents de vie

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations, Bérangère Couillard, a décidé de prendre des mesures suite aux révélations de la chaîne BFM-TV sur l’association protestante évangélique, Torrents de vie. Cette association a été accusée de pratiquer des “thérapies de conversion” interdites depuis janvier 2022. Ces thérapies prétendent “guérir” l’homosexualité, la bisexualité ou la transidentité.

Des pratiques inacceptables

Une journaliste de BFM-TV s’est infiltrée cet été dans un séminaire organisé par Torrents de vie, dans le sud de la France. La caméra cachée a révélé les méthodes de cette association visant à “restaurer l’identité relationnelle et sexuelle” des participants. Au programme, prières et échanges en petits groupes pour “renoncer au feu du désir”. Des méthodes jugées “inacceptables” par Bérangère Couillard, qui a demandé à la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) de saisir la justice pour ouvrir une enquête sur les activités de Torrents de vie.

Des pratiques illégales

Depuis janvier 2022, les “thérapies de conversion” sont interdites en France. Ces soi-disant thérapies sont des pratiques qui cherchent à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne en la considérant comme une maladie, à travers des stages ou des séminaires. Ces pratiques ont été qualifiées de “torture mentale” par les associations, qui espèrent que la loi de 2022 sera appliquée pour la première fois dans ce cas et envoie un signal fort contre ces méthodes controversées.

Lutte contre les dérives sectaires : l’appel à la mobilisation des autorités

La lutte contre les dérives sectaires demeure un défi pour les autorités françaises. Face à la communication habile de ces groupes, il est essentiel de sensibiliser l’opinion publique aux dangers qui en découlent. C’est dans cette optique que Bérangère Couillard, représentante du gouvernement, a souligné la nécessité de disposer d’images et de témoignages de victimes afin de traduire ces pratiques devant la justice.

Une association sous le radar des autorités

L’association Torrent de vie et ses responsables sont actuellement sous le feu des projecteurs pour leurs activités présumées. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été sollicitée par la secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, Sonia Backès, afin de prendre des mesures appropriées à leur encontre. En effet, les actions menées par cette association sont bien connues de la Miviludes, justifiant ainsi la nécessité d’une intervention.

La nécessité de renforcer la lutte

Au vu de l’ampleur croissante du phénomène sectaire en France, il devient impératif d’informer davantage les citoyens sur les risques auxquels ils sont exposés. C’est pourquoi la ministre a souligné l’importance de sensibiliser le public et de développer de nouveaux outils pour lutter plus efficacement contre ce fléau. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) se trouve donc mobilisée pour étudier toutes les possibilités d’action visant à sanctionner l’association Torrent de vie et ses responsables. Ainsi, la France s’affirme déterminée à faire face à cette menace grandissante et à protéger ses citoyens.