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Le procès de l'avocat de Mahsa Amini commence : un combat pour la liberté d'expression en Iran

Le procès de l'avocat de Mahsa Amini commence : un combat pour la liberté d'expression en Iran

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Ouverture du procès de Saleh Nikbakht, l’avocat de Mahsa Amini

Le procès de Saleh Nikbakht, l’avocat de Mahsa Amini, jeune Iranienne dont la mort a déclenché un vaste mouvement de contestation en 2022, a débuté à Téhéran. Accusé d’activité de propagande contre la République islamique, M. Nikbakht risque une peine d’emprisonnement allant de trois mois à un an.

Une accusation liée à des entretiens avec des médias étrangers et locaux

L’accusation d’activité de propagande contre la République islamique a été notifiée à Saleh Nikbakht en raison de ses entretiens avec des médias étrangers et locaux, notamment concernant l’affaire Mahsa Amini. Son avocat, Me Ali Rezaï, a précisé cette information rapportée par Etemad.

Une affaire qui suscite l’attention et l’inquiétude

Le procès de Saleh Nikbakht est suivi de près, tant en Iran qu’à l’étranger, en raison de son rôle de défenseur de Mahsa Amini. La mort de cette jeune femme a provoqué une mobilisation massive dans le pays et a attiré l’attention de la communauté internationale sur les questions liées aux droits de l’homme en Iran. La peine potentielle encourue par l’avocat soulève des inquiétudes quant à la liberté d’expression et à l’indépendance de la justice dans le pays.

L’avocat de Me Nikbakht plaide pour son acquittement

L’avocat de Me Nikbakht, qui a comparu libre, a plaidé pour son acquittement en affirmant que son client avait « seulement critiqué la gestion du pays par les autorités » dans ses interviews.

Un avocat expérimenté et reconnu

Originaire de la province du Kurdistan (Ouest), cet avocat a représenté au cours de sa longue carrière de nombreuses personnalités iraniennes, comme le cinéaste Jafar Panahi, libéré sous caution en février après sept mois de prison.

Des manifestations réprimées violemment

Des centaines de personnes, dont des dizaines de membres des forces de sécurité, ont été tuées au cours des manifestations de la fin 2022. Des milliers de manifestants ont également été arrêtés, accusés par les autorités de participer à des « émeutes » fomentées par les pays occidentaux.