Coup d'Etat au Gabon : Le général Brice Oligui Nguema nommé président de la transition, la communauté internationale exprime sa préoccupation
3 minutesCoup d’Etat au Gabon : le général Brice Oligui Nguema nommé « président de la transition »
Dans une journée marquée par la confusion, des militaires gabonais ont placé le président Ali Bongo en résidence surveillée, proclamé la dissolution des institutions et fermé les frontières. Le général Brice Oligui Nguema a été nommé président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Le général Brice Oligui Nguema prend les rênes du pays
Le général Brice Oligui Nguema a été désigné à l’unanimité comme président du CTRI et a ordonné la reconnexion de la fibre optique et le rétablissement des signaux de chaînes radio-télévisées internationales. Il a également souligné l’importance de maintenir le calme et la sérénité tout en préservant l’économie du pays.
Réactions internationales
La France a condamné le coup d’État militaire en cours au Gabon et surveille attentivement la situation. La Chine a appelé toutes les parties concernées à garantir la sécurité du président Ali Bongo.
La communauté internationale suit de près la situation au Gabon
La Chine, les Etats-Unis, la Russie, le Maroc, l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne ont réagi à la situation politique actuelle au Gabon. Tous ces acteurs internationaux ont exprimé leur inquiétude face aux récents événements et ont appelé à la stabilité et à la sécurité dans le pays.
Préoccupation mondiale
La Chine, les Etats-Unis, la Russie et le Maroc ont déclaré suivre de près la situation au Gabon et ont exprimé leur préoccupation quant à l’évolution de la situation. La Chine a appelé les parties concernées à agir dans l’intérêt du peuple gabonais et à rétablir l’ordre normal. Les Etats-Unis ont assuré que leur personnel diplomatique et militaire était en sécurité et ont souligné la nécessité de préserver la stabilité du pays. La Russie a également affirmé suivre la situation de près et a exprimé sa préoccupation.
Réactions de l’ONU, de l’Union africaine et de l’Union européenne
Le secrétaire général de l’ONU et le président de la Commission de l’Union africaine ont tous deux condamné fermement la tentative de coup d’Etat et ont appelé les forces de sécurité à garantir l’intégrité physique du président et de sa famille. L’Union européenne a également exprimé son inquiétude et a souligné que ce coup d’Etat témoigne de l’instabilité croissante dans la région.
Conséquences économiques
Certaines entreprises internationales ont également réagi à la situation au Gabon. Le groupe minier français Eramet a suspendu temporairement ses activités dans le pays, mais a depuis annoncé la reprise de ses opérations. TotalEnergies a déclaré que sa priorité était d’assurer la sécurité de ses employés et de ses opérations.
Au Gabon, le président sortant Ali Bongo Ondimba a été réélu pour un troisième mandat. Les résultats ont été annoncés tard dans la nuit, suscitant des critiques quant à la transparence du processus électoral. L’opposition a dénoncé des fraudes orchestrées par le camp du président sortant et a appelé à une passation pacifique du pouvoir.
La communauté internationale suit de près la situation et appelle à la stabilité et à la sécurité dans le pays. La prochaine étape sera de voir comment la situation politique évoluera et quelles mesures seront prises pour répondre aux préoccupations internationales.