Le rappeur Eminem demande à Vivek Ramaswamy de cesser d'utiliser sa musique dans sa campagne politique
3 minutesPrimaires républicaines : Eminem demande à Vivek Ramaswamy de cesser d’utiliser sa musique
Un rappeur célèbre demande à l’entrepreneur de renoncer à utiliser ses chansons pour sa campagne politique.
Une demande officielle de la part d’Eminem
Vivek Ramaswamy, qui s’est récemment fait connaître dans les primaires républicaines, a reçu une “requête officielle” de la part du rappeur Eminem. Ce dernier lui demande de ne plus utiliser sa musique ni de rapper ses morceaux durant sa campagne en vue de l’élection présidentielle américaine de 2024. Cette demande fait écho à celle d’autres artistes qui ont demandé à Donald Trump de ne pas utiliser leur musique lors de ses meetings politiques.
La montée en puissance inattendue de Vivek Ramaswamy
Vivek Ramaswamy, un entrepreneur âgé de 38 ans, a récemment fait le buzz en reprenant un morceau d’Eminem lors d’un événement politique dans l’Iowa. Cette vidéo est rapidement devenue virale et a attiré l’attention du rappeur lui-même. Au grand étonnement de tous, Ramaswamy, novice en politique, occupe désormais la troisième place dans les sondages pour les primaires républicaines qui auront lieu au début de l’année 2024. Né en Ohio de parents immigrés indiens et de religion hindoue, il s’est fait remarquer pendant ses études à Harvard en pratiquant le rap sous le pseudonyme de “Da Vek”. Son style potentiellement libertarien a suscité l’intérêt des médias.
Un candidat conservateur et entreprenant
Vivek Ramaswamy est un homme d’affaires américain qui a rapidement gravi les échelons de la réussite. Après avoir étudié à Yale, il fonde Roivant, une entreprise de biotechnologies qui lui permet d’accumuler une fortune personnelle estimée à plus de 600 millions de dollars, selon Forbes. En février, il quitte le conseil d’administration de Roivant afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle entreprise : sa campagne pour les primaires républicaines.
Un mouvement culturel contre le “wokisme”
Vivek Ramaswamy est un père de deux enfants et il est animé par une détermination sans faille dans son combat contre ce qu’il appelle le “wokisme”. Contrairement à la plupart des prétendants aux primaires républicaines, qui évitent de critiquer trop ouvertement Donald Trump par peur d’aliéner sa base électorale, Vivek Ramaswamy va plus loin. Il a même assisté aux audiences de l’ancien président à Miami et a invité tous ses concurrents à s’engager à le gracier s’ils étaient élus.
Donald Trump lui reconnaît sa loyauté
La loyauté de Vivek Ramaswamy envers Donald Trump n’est pas passée inaperçue. En effet, le milliardaire républicain lui a récemment rendu hommage en déclarant : “Il s’en sort bien”. Une déclaration plutôt surprenante de la part de Donald Trump, habitué à distiller des surnoms peu flatteurs à ses adversaires politiques.
Des artistes mécontents de l’utilisation de leurs titres par Donald Trump
Au cours des deux dernières élections présidentielles, plusieurs artistes de renom, tels que Pharrell Williams, Rihanna, Aerosmith et Adele, ainsi que les héritiers de Prince, ont exprimé leur mécontentement concernant l’utilisation de leurs chansons lors des meetings de campagne de Donald Trump. Le célèbre groupe de rock britannique Rolling Stones est même allé jusqu’à menacer le républicain d’une action en justice s’il continuait à utiliser leur tube “You Can’t Always Get What You Want”.