Paris 2024 : L'athlétisme français face à un défi de taille avant les Jeux olympiques

Paris 2024 : Une réunion “tonique” pour l’athlétisme français

La ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a tenu une réunion avec les responsables de la Fédération française d’athlétisme (FFA) mardi dernier. L’objectif de cette réunion était de faire le bilan des derniers championnats du monde d’athlétisme, où les athlètes français n’ont remporté qu’une seule médaille.

Inquiétude pour l’athlétisme français à l’approche des Jeux olympiques de Paris

Les Jeux olympiques de Paris se dérouleront dans moins d’un an, du 26 juillet au 11 août 2024. Cependant, l’état de l’athlétisme français préoccupe les responsables. Le bilan des athlètes français lors des derniers championnats du monde d’athlétisme à Budapest, en Hongrie, a été mitigé. Après dix jours de compétition, les Français ont réussi à éviter une déroute totale en décrochant une médaille d’argent grâce au relais 4x400m masculin.

Une réunion “tonique” pour améliorer les performances en vue des Jeux olympiques

La réunion entre la ministre des sports et les responsables de la FFA a été décrite comme “dense, intense et tonique”. L’objectif était de faire le bilan des derniers championnats du monde et de trouver des pistes d’optimisation pour améliorer les performances en vue des Jeux olympiques et paralympiques. Claude Onesta, le manager général de la haute-performance à l’Agence nationale du sport (ANS), était également présent lors de cette réunion.

Des “débriefs” seront réalisés par tous les responsables de spécialités, suivis d’un débriefing à froid avec les athlètes. Un rassemblement est prévu à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, fin octobre, afin de poursuivre les discussions et de définir les stratégies à mettre en place pour atteindre les objectifs fixés. Romain Barras, directeur de la haute performance à la FFA, a souligné que cette réunion était un défi pour tous, dans le but de réussir ensemble.

Des efforts insuffisants pour Paris

L’ancien décathlonien exprime son scepticisme quant à la préparation de Paris pour les Jeux Olympiques. Selon lui, il est déjà trop tard pour révolutionner la situation en quelques mois. Il appelle à l’honnêteté et affirme que les exploits des athlètes français seront essentiels.

Une relation apaisée entre la FFA et l’ANS

Lors d’une réunion importante, le président de la FFA, André Giraud, tient à rassurer quant à la relation entre l’ANS et la fédération. Il insiste sur le fait qu’il n’y a aucun problème entre les deux entités et affirme que la fédération a mis en place des moyens conséquents pour soutenir les athlètes français. Les tensions qui ont pu exister après les Jeux de Tokyo seraient désormais dissipées selon lui.

Un chemin à parcourir pour devenir une grande nation d’athlétisme

Malgré ces déclarations rassurantes, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre, admet que la France ne pourra pas se transformer en une nation d’athlétisme de premier plan du jour au lendemain. Elle reconnaît ainsi que cette ambition nécessitera du temps et des efforts supplémentaires pour la France, qui n’a jamais été une puissance majeure dans ce domaine.