Photo non contractuelle
Contestation de la réélection au Zimbabwe : Fraude massive dénoncée et revendication de victoire par l'opposition
Articles similaires

Contestation de la réélection au Zimbabwe : Fraude massive dénoncée et revendication de victoire par l'opposition

 3 minutes

Contestation de la réélection et revendication de victoire

Le chef de l’opposition au Zimbabwe, Nelson Chamisa, a contesté dimanche 27 août la réélection du président sortant Emmerson Mnangagwa, officiellement annoncée la veille. Lors d’une conférence de presse à Harare, M. Chamisa a revendiqué la victoire et déclaré : “Nous avons gagné cette élection. Nous sommes les leaders. Nous sommes même surpris que Mnangagwa ait été déclaré vainqueur. Nous avons les vrais résultats”. Il a qualifié cette déclaration de fraude flagrante et gigantesque.

Les dysfonctionnements lors du scrutin

Le scrutin a été marqué par de nombreux dysfonctionnements, en particulier un manque de bulletins dans les bureaux de vote. Le vote, qui devait se clore mercredi soir, a dû être prolongé d’une journée en raison de ces cafouillages.

Résultats officiels contestés

Selon la commission électorale, Emmerson Mnangagwa a obtenu 52,6 % des suffrages exprimés, contre 44 % en faveur de Nelson Chamisa. Cependant, ces résultats ont été contestés par le chef de l’opposition qui remet en cause la régularité du scrutin. La situation reste donc tendue au Zimbabwe, où la stabilité politique est cruciale pour l’avenir du pays.

Près de 69 % des inscrits ont pris part au vote

Selon les résultats du scrutin présidentiel au Zimbabwe, près de 69 % des électeurs inscrits ont participé au vote. Cependant, le processus électoral a été marqué par de nombreux problèmes et contraintes, ce qui a conduit à une prolongation du vote d’une journée supplémentaire.

Des cafouillages et des irrégularités signalés lors du vote

Durant les élections, plusieurs cafouillages ont été signalés, notamment un manque de bulletins dans les bureaux de vote, en particulier dans la capitale, Harare, un bastion de l’opposition. Le manque de transparence et les allégations de fraudes ont suscité des doutes quant à l’intégrité du processus électoral.

Le Congrès des syndicats du Zimbabwe (CCC), qui avait déjà dénoncé des “fraudes” et des “entraves”, a rejeté les résultats officiels en soulignant qu’ils étaient “faussés”. Le porte-parole du parti a déclaré que le contexte électoral et préélectoral n’était pas favorable à l’opposition. Ils ont donc refusé d’accepter les résultats.

Les observateurs mettent en doute la régularité du scrutin

Les observateurs régionaux et des pays du Commonwealth ont unanimement remis en question la régularité du processus électoral. Ils ont souligné de nombreux problèmes graves, tels que des irrégularités et une transparence insuffisante. Les normes internationales régissant les élections démocratiques ont également été violées.

De plus, les observateurs de l’Union européenne, ainsi que les ambassades des États-Unis et du Royaume-Uni, ont vivement critiqué l’organisation du scrutin. Ils ont dénoncé des actes de violence et d’intimidation, et ont souligné que le processus électoral était largement en faveur du président Mnangagwa et de son parti au pouvoir.