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Le « convoi de l'eau » exige un moratoire à Orléans : la bataille contre l'accaparement des ressources en eau monte en intensité
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Le « convoi de l'eau » exige un moratoire à Orléans : la bataille contre l'accaparement des ressources en eau monte en intensité

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Mégabassines : le « convoi de l’eau » exige un moratoire à Orléans

Le « convoi de l’eau » a atteint jeudi soir le siège de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne à Orléans après avoir traversé plusieurs régions de la France. Le cortège dénonce l’accaparement des ressources en eau et exige un moratoire sur les projets de bassines. Les militants ont affirmé qu’ils ne quitteraient les lieux que par la force.

Une délégation déterminée à obtenir satisfaction

Une délégation d’une douzaine de membres du « convoi de l’eau » a été reçue par Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire et coordinatrice de bassin. Elle a annoncé son intention de rester dans le bâtiment jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. L’occupation du siège de l’agence et des rues avoisinantes n’impacte pas le déroulement de la journée de revendication prévue à Paris le samedi.

La colère des militants se focalise sur le chantier de retenue de Priaires

Le chantier de retenue de Priaires, situé dans les Deux-Sèvres, est devenu le symbole de la colère des membres du « convoi de l’eau ». Selon les organisateurs, des grilles ont été installées sur ce site, signe que les travaux vont bientôt commencer. Les militants exigent un moratoire afin d’empêcher la poursuite et le début des travaux. Ils ont clairement exprimé leur détermination à se faire entendre et ont averti l’État qu’il n’a que deux choix : appliquer le moratoire ou recourir à la violence politique en les expulsant de force.

Des tensions persistantes entre les militants et les autorités

La situation reste tendue entre les militants et les autorités face à l’accaparement de l’eau et son financement public. Alors que la Confédération paysanne réclamait un véritable dialogue avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la préfète a préféré proposer un report des travaux jusqu’au 4-5 septembre, ce qui a été perçu comme de la provocation.

La préfecture privilégie le dialogue mais les tensions subsistent

Malgré les ouvertures faites par la préfecture pour maintenir le dialogue, la délégation présente à l’agence a refusé de quitter les lieux. La préfète, Mme Brocas, a regretté cette position mais a maintenu son opposition à l’usage de la force. Elle a proposé d’aller discuter avec les porteurs de projet des bassines déjà financées, mais cela n’a pas été considéré comme suffisant par les militants.

Une mobilisation d’une ampleur significative

La journée de mobilisation a connu une participation importante, avec environ 800 personnes selon les organisateurs et 300 selon la préfecture. Des tentes ont été installées devant le siège de l’agence, signe du mécontentement persistant de la part des manifestants. Le cortège qui avait débuté à Lezay le 18 août a parcouru plusieurs départements pour dénoncer l’accaparement de l’eau et son financement public.