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La fédération espagnole de football dénonce des « mensonges » de Jennifer Hermoso : l'affaire qui secoue le monde du football
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La fédération espagnole de football dénonce des « mensonges » de Jennifer Hermoso : l'affaire qui secoue le monde du football

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La fédération espagnole de football dénonce des « mensonges » de Jennifer Hermoso

La Fédération royale espagnole de football (RFEF) a répondu aux accusations de Jennifer Hermoso, joueuse de football, qualifiant de « mensonges » les allégations portées contre son président, Luis Rubiales. Ce dernier aurait imposé un baiser à la joueuse de manière inattendue après la finale du Mondial.

La réponse de la fédération

Dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, la RFEF a affirmé que la joueuse devra prouver chaque mensonge publié en son nom, ou émanant d’elle-même. L’instance a annoncé qu’elle réfuterait toute accusation infondée portée contre le président Rubiales.

Jennifer Hermoso a déclaré dans un communiqué qu’elle ne s’était jamais consentie à ce baiser et qu’elle n’avait jamais cherché à s’approcher du président. Elle a également contesté les allégations selon lesquelles elle aurait tenu des propos qu’elle n’a pas prononcés. Elle affirme avoir été victime d’une agression, d’un acte impulsif et sexiste sans son consentement.

Réaction des coéquipières de Jennifer Hermoso

Les coéquipières de Jennifer Hermoso ont publié un communiqué dans lequel elles annoncent qu’elles refuseront de représenter l’équipe nationale tant que les actuels dirigeants de la fédération seront en poste. Les vingt-trois championnes du monde ont déclaré leur soutien à la joueuse et ont exprimé leur refus de participer à une future convocation sous cette direction.

Une affaire pouvant aller en justice

En Espagne, embrasser quelqu’un sans son consentement est considéré comme un délit relevant de la loi sur les agressions sexuelles. Par conséquent, cette affaire pourrait être portée devant la justice. Victor Francos, président du Conseil supérieur des sports (CSD), organisme gouvernemental, a promis de prendre des mesures si la RFEF ne le faisait pas. Il a affirmé qu’il soumettrait l’affaire au Tribunal administratif du sport, une juridiction espagnole. Irene Montero, ministre de l’égalité, a salué cette initiative sur les réseaux sociaux, dénonçant l’impunité et appelant à la protection des droits à la liberté sexuelle et à la lutte contre le machisme.

Le parquet espagnol enquête sur M. Rubiales

Le parquet espagnol a déclaré avoir reçu quatre plaintes à l’encontre de M. Rubiales, président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF). Cependant, le doute subsiste quant à leur recevabilité puisque ces plaintes n’ont pas été déposées par les victimes elles-mêmes.

Les excuses de M. Rubiales

Le 21 août, M. Rubiales avait qualifié ceux qui le critiquaient de “cons”. Quelques heures plus tard, il présentait ses excuses, affirmant que ses propos avaient été prononcés sans mauvaise intention. Il a admis qu’il devait s’excuser si des personnes avaient été blessées et qu’il n’y avait rien d’autre à faire.

La FIFA ouvre une procédure disciplinaire

L’affaire a été portée à l’attention de la FIFA, qui a engagé une procédure disciplinaire à l’encontre de M. Rubiales. Dans le même temps, de nouvelles images ont émergé aggravant le cas du président de la RFEF. On le voit notamment, le dimanche précédent, sur le balcon d’honneur du stade, en train de saisir ses parties génitales pour célébrer la victoire de l’équipe. M. Rubiales a présenté ses excuses pour ce geste.

Un contexte tendu pour l’équipe espagnole

Le baiser forcé du président de la Fédération s’inscrit dans un contexte lourd au sein de la sélection espagnole. Depuis plusieurs mois, des joueuses dénoncent les méthodes jugées “dictatoriales” de l’entraîneur Jorge Vilda, qui bénéficiait du soutien indéfectible de M. Rubiales. De plus, le président de la fédération a été accusé d’avoir organisé des orgies avec l’argent de la RFEF en septembre dernier.