Le British Museum secoué par un vol massif de 2 000 pièces : des révélations troublantes émergent
3 minutesEnviron 2 000 pièces volées au British Museum
Le British Museum a été victime d’un vol massif de « environ 2 000 » œuvres d’art, a admis le président du musée, George Osborne, lors d’une interview accordée à la BBC samedi. Heureusement, certaines de ces pièces ont déjà été retrouvées.
Un directeur démissionne suite à une série de vols
La veille de cette révélation, le directeur du musée, Hartwig Fischer, a démissionné après cette série de vols qui a secoué les collections. Cette démission fait suite à la publication d’e-mails datant de 2021, dans lesquels un vendeur d’art, Ittai Gradel, alertait le musée de ces vols. M Fischer a déclaré dans un communiqué que le musée n’avait pas réagi de la manière appropriée à ces avertissements et que la responsabilité de cet échec incombait en dernier ressort au directeur lui-même.
Conséquences pour le musée
Cette série de vols a provoqué un séisme au sein du British Museum, fondé en 1753. Celui-ci abrite huit millions de pièces, incluant des trésors tels que la pierre de Rosette. Il compte également parmi les attractions les plus populaires du Royaume-Uni. Les objets volés sont de petites pièces conservées dans les réserves du musée, qui ne dispose pas d’un inventaire complet de ses collections accumulées au fil des siècles. Parmi les pièces disparues se trouvent des bijoux en or, des pierres semi-précieuses et de la verrerie datant du XVe siècle avant J.
Scandale au British Museum : Des objets volés retrouvés en vente sur eBay
Le prestigieux British Museum est plongé dans la tourmente depuis la révélation du vol d’objets de sa collection. Une enquête indépendante a été lancée pour faire la lumière sur ces vols et des révélations troublantes continuent d’émerger dans la presse. Certains objets volés se seraient retrouvés en vente sur eBay à des prix dérisoires.
Des questions sur la réaction initiale du musée
Dans ce scandale, le musée est critiqué pour la lenteur de sa réaction. Certains se demandent si la direction du musée était au courant des vols mais refusait de croire qu’un initié était impliqué. Le musée se défend en assurant qu’il a renvoyé un employé, saisi la police et mis en place une enquête indépendante dès qu’il a eu connaissance des vols. La priorité du musée est de retrouver les pièces volées.
Un conservateur reconnu au cœur de la controverse
La presse britannique a identifié l’employé renvoyé comme étant Peter Higgs, un conservateur réputé dans les milieux de l’art. Il a été accusé d’avoir volé plusieurs objets de la collection du musée. Malgré ces soupçons, il aurait conservé son poste et aurait même été promu récemment pour superviser les collections grecques, notamment les marbres du Parthénon, au cœur d’un litige entre le musée et la Grèce. La Grèce réclame le retour de ces pièces célèbres, mais le gouvernement britannique s’y oppose fermement, affirmant que leur acquisition par Lord Elgin au XIXe siècle était légale.
Ce scandale a relancé l’affaire des marbres du Parthénon et a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des pièces provenant de Grèce au British Museum. Certains archéologues grecs estiment que ces pièces ne sont pas en sécurité à Londres, tandis que des élus britanniques dénoncent un opportunisme de la part de la Grèce. La direction du musée affirme sa volonté de parvenir à un accord avec Athènes, mais la situation reste tendue.