Luis Rubiales refuse de démissionner malgré l'incident avec une joueuse : Un comportement inacceptable au sein de la Fédération royale espagnole de football
3 minutesLe refus de démission de Luis Rubiales après l’incident avec une joueuse
Luis Rubiales refuse de démissionner de son poste de président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) malgré l’incident qui s’est produit avec la joueuse Jennifer Hermoso lors de la Coupe du monde féminine de football.
Des excuses et des attaques, mais pas de démission
Lors d’une assemblée extraordinaire générale de la RFEF, Luis Rubiales a renouvelé ses excuses pour son geste controversé, mais a affirmé qu’il ne démissionnerait pas. Il a déclaré : “Est-ce assez grave pour que je parte ? Je ne vais pas démissionner”. Cette phrase, répétée cinq fois, a été accueillie par des applaudissements.
Le président de la fédération a également dénoncé ce qu’il appelle le “faux féminisme” qui ne cherche pas la vérité et a qualifié cette affaire de “tentative d’assassinat social”. Cette décision va à l’encontre des attentes de l’Espagne, qui pensait que Rubiales démissionnerait.
La polémique au cœur de l’incident
Depuis qu’il a été filmé en train d’embrasser Jennifer Hermoso de manière inattendue lors de la célébration de la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre en finale de la Coupe du Monde, Luis Rubiales est au centre d’une polémique. Malgré les critiques exprimées à l’égard de son geste, Hermoso est restée silencieuse pendant plusieurs jours avant de demander “des mesures exemplaires” par l’intermédiaire de son syndicat.
Le geste de Luis Rubiales considéré comme une agression sexuelle
Selon les juristes, le geste de Luis Rubiales est considéré comme une agression sexuelle. En effet, le protocole de la fédération de football stipule clairement qu’embrasser de force une personne constitue une faute grave pouvant entraîner la suspension ou la démission.
Les excuses insuffisantes de Luis Rubiales
Dans un premier temps, Luis Rubiales avait balayé la polémique en estimant que ceux qui le critiquaient étaient « des cons ». Toutefois, quelques heures plus tard, il a présenté des excuses, expliquant qu’il s’agissait d’un geste « sans aucune mauvaise intention ». Il a ajouté : « Si des gens ont été blessés, je dois m’excuser, il n’y a rien d’autre à faire ».
Malheureusement, ses excuses n’ont pas réussi à éteindre l’embrasement. Les politiques espagnols ainsi que les instances du football ont unanimement condamné cette attitude, allant même jusqu’à affirmer que les excuses de Luis Rubiales étaient insuffisantes et inappropriées. L’indignation ne s’est pas limitée à l’Espagne, car l’Américaine Megan Rapinoe, l’une des plus célèbres footballeuses au monde, ainsi qu’Amnesty International ont également critiqué le président de la RFEF et ont appelé à sa démission.
Une procédure disciplinaire lancée par la FIFA
L’affaire a rapidement été portée jusqu’à la Fédération internationale de football association (FIFA), qui a finalement lancé une procédure disciplinaire à l’encontre de Luis Rubiales. En outre, d’autres images sont venues aggraver la situation du désormais ancien président de la RFEF. Notamment, celles où on le voit, encore dimanche, sur le balcon d’honneur du stade, en train d’empoigner ses parties génitales pour célébrer la victoire, à seulement quelques mètres de la reine Letizia.
Il est important de souligner que le baiser forcé du président de la Fédération s’inscrit dans un contexte lourd au sein de la sélection espagnole. En effet, des joueuses dénoncent depuis des mois les méthodes jugées « dictatoriales » du sélectionneur, Jorge Vilda, qui bénéficiait quant à lui du soutien indéfectible de Luis Rubiales. Qui plus est, l’ancien président de la fédération a été accusé d’avoir organisé des orgies avec l’argent de la RFEF en septembre dernier, ce qui ajoute davantage de poids aux critiques à son encontre.