Kevin Mayer : Un abandon décevant aux championnats du monde de Budapest
4 minutesKevin Mayer abandonne après la deuxième épreuve du décathlon
Le champion du monde du décathlon, Kevin Mayer, a décidé d’abandonner après la deuxième épreuve des Championnats du monde d’athlétisme de Budapest. Malgré une douleur au tendon d’Achille gauche qui le handicapait depuis deux semaines, le Français de 31 ans a tenté sa chance mais a préféré renoncer après le saut en longueur.
Une décision prévue
Kevin Mayer avait déjà fait part de sa priorité pour les Jeux olympiques de Paris en 2024. Il avait déclaré que si une tension se faisait sentir pendant le décathlon, il arrêterait plutôt que de prendre le risque de se blesser davantage. Sa mise au point semble désormais prémonitoire, car la douleur persistante au tendon d’Achille l’a empêché de poursuivre la compétition.
Un manque crucial pour l’équipe de France
Kevin Mayer est un élément essentiel de l’athlétisme français, avec ses performances régulières et ses médailles. Sans lui, l’équipe de France risque de rentrer les mains vides de ces Championnats du monde. Au vu des résultats des dernières compétitions internationales, où il était le seul médaillé français, son absence est préjudiciable pour l’équipe. Les espoirs reposent désormais sur d’autres athlètes tels que Rénelle Lamote ou les relais 4 x 400 m et 4 x 100 m, mais un résultat décevant créerait un certain désordre à un an des Jeux à domicile.
Une décision préventive
Kevin Mayer avait prévenu dès le début de la compétition que s’il sentait que ses chances de finir étaient inférieures à 50 %, il parlerait de ses blessures. Dans le cas contraire, il ne donnerait pas d’information négative. Malgré son optimisme initial et ses tests pour soulager son tendon, il a finalement pris la décision de ne pas répéter l’après-Doha 2019 où il avait continué malgré un blessure, ce qui avait eu des conséquences négatives sur sa performance.
Kevin Mayer : Un abandon décevant aux championnats du monde de Budapest
Kevin Mayer, le célèbre athlète français spécialiste du décathlon, a connu une expérience décevante lors des championnats du monde de Budapest. Victime d’une fissure au tendon d’Achille et d’une déchirure, il n’a pas pu terminer le décathlon, laissant ainsi des traces profondes sur son corps. Cette expérience l’a marqué et il est déterminé à ne pas laisser un tel événement se reproduire avant les Jeux Olympiques de Paris.
Des débuts timides et des performances altérées par la douleur
Lors de sa première épreuve, le 100 mètres, Mayer a réalisé un temps de 10 s 79, bien loin de son record personnel de 10 s 50 établi en 2019. Son entraîneur, Alexandre Bonacorsi, était préoccupé par la douleur que ressentait Mayer et a expliqué en coulisses que cela affectait ses performances.
Au saut en longueur, la douleur se faisait encore plus ressentir. Mayer était visiblement gêné et boitillait en sortant du bac à sable. Malgré cela, il a réussi un saut de 7 m 25, à 15 centimètres de sa meilleure performance de la saison. Cependant, il était loin des meilleurs décathloniens sur cette épreuve, ce qui rendait son pari de remporter la compétition de plus en plus compromis.
Un abandon précoce et un regard tourné vers l’avenir
Le classement de Mayer, qui n’était que 16e à ce moment-là, laissait présager une issue peu favorable pour lui. Quelques minutes plus tard, ce mauvais pressentiment se confirmait : Kevin Mayer décidait d’abandonner. Il n’avait même pas pu terminer cette première journée de compétition.
Mayer avait déjà pris la décision de ne pas se concentrer sur ces championnats du monde de 2023, en faveur des Jeux Olympiques de Paris. Il pensait pouvoir durer dans le temps et devenir à nouveau champion du monde dans le futur. Il avait déjà remporté ce titre deux fois, à Londres en 2017 et à Eugene en 2022. Malheureusement, le Nemzeti Atlétikai Központ, le stade de Budapest, ne lui a pas porté chance.
Une préparation physique méticuleuse pour une performance impossible
En juillet, Kevin Mayer avait fait le point sur son état de forme. Il avait expliqué que ses douleurs, notamment au tendon d’Achille gauche, avaient été bien gérées et qu’il n’en souffrait plus. Cependant, lors du triathlon du meeting au stade Charléty à Paris, une petite tension à l’ischio-jambier était apparue. Il avait pris toutes les précautions nécessaires pour éviter les tensions et les risques.
Mayer avait également souligné qu’il n’avait pas besoin de beaucoup de pratique technique, car il maîtrisait déjà bien les épreuves. Sa préparation athlétique n’était donc pas aussi intense, mais sa préparation physique était excellente. Malheureusement, à Budapest, la douleur et peut-être la sagesse ont pris le dessus. Toutefois, il sait qu’il doit trouver la bonne formule pour se présenter en grande forme lors des Jeux Olympiques de Paris l’année prochaine.