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Nîmes : Deux nouvelles tragédies inquiétantes mettent en lumière l'urgence de lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée
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Nîmes : Deux nouvelles tragédies inquiétantes mettent en lumière l'urgence de lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée

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Un homme de 18 ans tué par balle dans le quartier de Pissevin à Nîmes

Dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 août, un homme âgé de 18 ans a été tué par balle dans le quartier de Pissevin à Nîmes. Cette tragédie survient après le décès d’un enfant de 10 ans la nuit précédente. Le quartier de Pissevin est connu pour être un lieu marqué par le trafic de drogues, ce qui a conduit à déployer l’unité de police CRS-8 spécialisée dans le maintien de l’ordre de “haute intensité”.

Une enquête est ouverte

La procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, a annoncé que la victime avait été retrouvée inanimée dans ce quartier nîmois lors de l’intervention de la police suite à des coups de feu. Malheureusement, malgré les efforts des secours, le jeune homme n’a pas pu être réanimé. Il a été identifié comme étant originaire de Béziers et était “connu des services de police et de justice”. La police judiciaire de Montpellier a été saisie de l’affaire et enquête sur ce meurtre en bande organisée.

Une découverte troublante

L’enquête a révélé la présence de douilles de deux calibres différents, dont du 762, sur les lieux du crime, selon une source policière citée par l’AFP. Peu de temps après, un véhicule volé qui pourrait correspondre à celui utilisé par les auteurs des coups de feu a été retrouvé incendié au nord-ouest de Nîmes. Cette découverte suscite de nombreuses interrogations et soulève encore plus de questions sur les circonstances de ce meurtre.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a tenu une réunion sur cette affaire et se rendra sur place vendredi pour apporter son soutien et envoyer un message fort sur la nécessité de lutter contre le trafic de drogues et le crime organisé qui sévissent dans certains quartiers.

Nouvelle tragique à Nîmes : une victime innocente de plus

Une nouvelle tragédie s’est déroulée dans la ville de Nîmes, dans le Sud-Est de la France. Un enfant de 10 ans a été tué par balle dans la nuit de lundi à mardi, dans un incident qui a également blessé son oncle. La procureure de Nîmes a qualifié cette terrible affaire de « tragédie des plus absolues » et a souligné que les victimes étaient des « victimes collatérales indéniables ». Elle a également affirmé que la famille de la victime n’était pas impliquée de quelque manière que ce soit dans des activités criminelles. Ils ont simplement eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.

Un quartier gangrené par le trafic de stupéfiants

Le quartier de Pissevin, où s’est déroulé ce drame, est tristement connu pour être un terrain fertile pour le trafic de stupéfiants. Conscient de cette situation, le ministre de l’Intérieur, M. Darmanin, avait dépêché des membres de la CRS-8, une unité spécialisée dans le maintien de l’ordre de « haute intensité », dans cette zone. Malheureusement, cela n’a pas empêché cette terrible tragédie de se produire.

L’enquête a été confiée au parquet de la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, qui est chargé des affaires de grande criminalité dans la région. Cette décision témoigne de la gravité de la situation et de la volonté des autorités de mettre fin à cette violence.

Une violence qui frappe trop souvent

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que la ville de Nîmes est endeuillée par des affrontements liés au trafic de drogue. Déjà en janvier, un homme de 39 ans avait perdu la vie dans une fusillade similaire dans le quartier de Pissevin. Selon les chiffres de l’ancien procureur de Nîmes, Eric Maurel, huit règlements de compte ont causé la mort de quinze personnes en 2020 et trois en 2021 à Nîmes, dont un adolescent de 17 ans. Ces crimes ont majoritairement eu lieu à Pissevin, au Chemin Bas et au Mas de Mingue.

Malheureusement, ce fléau ne touche pas seulement Nîmes, mais également d’autres villes du sud-est de la France, telles que Marseille et Avignon. Cette violence associée au trafic de drogue a déjà fait de nombreuses victimes, même en dehors du cercle des trafiquants eux-mêmes. Il est urgent que les autorités renforcent leurs actions afin de mettre fin à cette spirale de violence et de protéger la population innocente qui se retrouve prise au piège.