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Niger: Burkina Faso and Mali Granted Permission to Intervene in Case of Aggression

Niger: Burkina Faso and Mali Granted Permission to Intervene in Case of Aggression

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Le Burkina Faso et le Mali autorisés à intervenir au Niger en cas d’agression

Les pays voisins du Niger, le Burkina Faso et le Mali, ont obtenu l’autorisation d’intervenir sur le sol nigérien en cas d’agression, selon des ordonnances signées par les nouvelles autorités du pays.

La solidarité des voisins face à la menace de la Cedeao

Suite au coup d’Etat du 26 juillet qui a renversé le président Bazoum, le Burkina Faso et le Mali ont rapidement affiché leur solidarité envers les nouvelles autorités nigériennes. Ils ont notamment mis en garde la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) contre toute intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger. Selon eux, une telle intervention serait assimilée à une déclaration de guerre.

Les pays confrontés aux violences djihadistes récurrentes

Le Niger, le Burkina Faso et le Mali sont tous les trois confrontés à des violences djihadistes récurrentes. Les trois pays sont également dirigés par des militaires ayant pris le pouvoir par la force entre 2020 et 2022. Cette situation a renforcé les liens entre les pays voisins, qui cherchent à faire face ensemble à la menace terroriste dans la région. Ainsi, le Burkina Faso et le Mali ont salué la décision du Niger d’autoriser leur intervention en cas d’agression sur son territoire. Cette mesure renforce leur coopération dans la lutte contre les groupes armés qui opèrent dans la zone.

La Cedeao explore la voie diplomatique pour résoudre la crise au Niger

Au moment où une délégation de la Cedeao était à Niamey pour trouver une solution pacifique à la crise politique au Niger, le général Tiani, porte-parole de la junte militaire, a prévenu que toute intervention armée ne serait pas facile.

Le général Tiani propose une transition de trois ans

Face à la pression internationale, le général Tiani a annoncé que la junte envisageait une transition de “trois ans” maximum, avant de rendre le pouvoir aux civils. Cependant, la Cedeao a jugé ce plan inacceptable.

La Cedeao exige le retour du président Mohamed Bazoum

La Cedeao a clairement indiqué qu’elle exigeait le rétablissement dans ses fonctions du président Mohamed Bazoum. Bien que l’organisation explore actuellement des solutions diplomatiques pour atteindre cet objectif, elle n’écarte pas la possibilité d’un recours à la force si nécessaire.