L'Ukraine se défend face aux accusations de complicité dans la mort présumée d'Evgueni Prigojine, déclare le président Zelensky
3 minutesL’Ukraine « n’a rien à voir avec » la mort présumée d’Evgueni Prigojine, déclare Volodymyr Zelensky
Depuis le décès présumé d’Evgueni Prigojine, les réactions se multiplient parmi les dirigeants internationaux. Les suspicions concernant les raisons du crash de l’avion qui transportait le chef de la milice Wagner ne cessent de croître. Joe Biden, président des États-Unis, a exprimé sa surprise en affirmant que peu de choses se passent en Russie sans l’implication de Poutine. Il s’est dit pas étonné de cette possible mort.
Les doutes suspects des responsables internationaux
Les responsables étrangers, à l’instar de Biden, ont manifesté leur suspicion quant aux raisons du crash de l’avion. Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain, a également réagi en déclarant que si cette nouvelle était confirmée, cela ne surprendrait personne. En France, le gouvernement a évoqué des “doutes raisonnables” concernant les conditions de cet accident aérien.
Volodymyr Zelensky clarifie la position de l’Ukraine
Cependant, du côté de l’Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a tenu à clarifier la position de son pays. Il a déclaré que l’Ukraine n’était en aucun cas impliquée dans le crash du jet privé d’Evgueni Prigojine. Sans donner de détails précis, il a affirmé que tout le monde comprenait qui était réellement impliqué dans cette affaire.
Evgueni Prigojine : l’homme des basses œuvres de Poutine
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, affirme que Evgueni Prigojine est avant tout « l’homme des basses œuvres de Poutine ». Selon lui, les exactions commises par Prigojine sont indissociables de la politique de Poutine, qui lui avait confié la responsabilité de mener ces actes répréhensibles à la tête du Groupe Wagner.
Prigojine laisse derrière lui une pagaille mondiale
Le porte-parole du gouvernement déclare également que Prigojine laisse derrière lui une pagaille dans de nombreuses régions du globe, notamment en Afrique, en Ukraine et même en Russie. Ces déclarations font écho aux doutes émis en Allemagne par Annalena Baerbock, cheffe de la diplomatie, qui affirme que cet accident n’est « pas un hasard ». Selon Baerbock, tout le monde soupçonne le Kremlin d’être derrière le crash de l’avion appartenant à Prigojine, ancien proche de Poutine en disgrâce.
Une fin de la présence du Groupe Wagner en Biélorussie ?
En Biélorussie, la cheffe de file de l’opposition en exil, Svetlana Tsikhanovskaïa, ne pleure pas la mort de Prigojine. Au contraire, elle le qualifie de criminel et estime qu’il ne manquera à personne dans son pays. Tsikhanovskaïa ajoute que sa mort pourrait signifier la fin de la présence du Groupe Wagner en Biélorussie, étant donné que Prigojine avait trouvé refuge dans ce pays après son putsch avorté.