Grèce en flammes : Les incendies menacent des habitations et un parc national depuis six jours
3 minutesLa Grèce lutte contre les incendies pour le sixième jour de suite
Des feux dévastateurs menacent des habitations et un parc national
La Grèce est une fois de plus confrontée à de violents incendies qui mettent en péril des zones résidentielles et un important parc national. Les températures élevées et les vents violents continuent d’attiser les flammes aux portes d’Athènes. La situation est critique et les pompiers luttent sans relâche pour maîtriser la situation.
Une situation préoccupante
Les incendies qui sévissent depuis six jours autour d’Athènes sont décrits par le porte-parole des sapeurs-pompiers comme “une explosion de feu”. La ligne de front des opérations se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord de la capitale, dans une zone où se mêlent forêt et tissu urbain. Les températures élevées et les vents violents prévus jusqu’à vendredi rendent la tâche des pompiers encore plus difficile.
La principale menace plane sur le mont Parnès, où se trouve la plus grande forêt à proximité d’Athènes. Ce parc national abrite de nombreuses espèces d’oiseaux ainsi que des sapins de Céphalonie, des pins d’Alep et des chênes. Les incendies ont déjà entraîné des évacuations de zones d’habitation, suscitant colère et amertume face à une situation récurrente.
Une répétition d’événements tragiques
Il s’agit de la deuxième fois en un mois que la Grèce est confrontée à de tels incendies. Fin juillet, les îles de Rhodes, de Corfou et d’Eubée, ainsi que la région d’Athènes, avaient déjà été ravagées par les flammes. Les températures extrêmes enregistrées à l’époque avaient rendu les incendies particulièrement dévastateurs.
Face à ces répétitions tragiques, les habitants expriment leur colère et leur amertume. Les autorités grecques doivent prendre des mesures de prévention et de lutte contre les incendies afin d’éviter de nouvelles catastrophes. Il est essentiel de protéger les zones résidentielles et les précieux espaces naturels du pays pour préserver l’environnement et la sécurité des citoyens.
Durcissement des sanctions réclamé après les incendies en Grèce
Les incendies en Grèce ont dévasté plus de 60 000 hectares dans le nord du pays et 5 000 hectares à l’ouest d’Athènes, selon les estimations de l’observatoire national des incendies de forêt. Les flammes ont atteint les collines boisées proches de la capitale, mettant en danger la vie des Athéniens résidant dans certains quartiers du centre. Face à cette situation alarmante, Nikos Xagoraris, maire adjoint de la localité d’Acharnes, a appelé l’État à durcir les sanctions pour les incendies criminels. Sur la chaîne publique ERT, il a exprimé son inquiétude et sa détresse, soulignant que tout le pays avait brûlé.
Des incendies majeurs ravagent le pays
L’incendie le plus important s’est déclaré près de la ville portuaire d’Alexandroupoli, formant désormais un front unifié de plus de 15 kilomètres. Malheureusement, 19 personnes, considérées comme des migrants, dont deux enfants, ont perdu la vie dans cette région cette semaine. Un autre incendie majeur s’est produit en Béotie, au nord d’Athènes, menaçant le monastère byzantin millénaire Osios Loukas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Heureusement, celui-ci a été sauvé de justesse de la destruction mercredi.
Le gouvernement grec pointé du doigt
Le ministre de la protection civile, Vassilis Kikilias, a déclaré que la Grèce traverse l’été le plus critique en termes d’incendies depuis la mise en place des cartes des risques d’incendie en 2009. Le thermomètre pourrait atteindre jusqu’à 38 °C ce jeudi dans certaines parties du pays alors que le changement climatique est considéré comme responsable de ces feux ravageurs. Le gouvernement grec est vivement critiqué pour sa gestion de la situation, accusé de ne pas en faire assez pour protéger la biodiversité et de négliger les mesures de prévention des incendies.