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Ligue professionnelle de football féminin demande la mise à pied du président de la fédération espagnole suite à un baiser forcé
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Ligue professionnelle de football féminin demande la mise à pied du président de la fédération espagnole suite à un baiser forcé

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La ligue professionnelle de football féminin demande la mise à pied du président de la fédération espagnole

La polémique enfle autour du président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales, suite à son baiser forcé sur la joueuse Jenni Hermoso lors de la victoire de l’Espagne lors du Mondial. Les critiques se multiplient et la continuité de Luis Rubiales à son poste semble compromise. Le premier ministre espagnol, l’Association des Footballeurs espagnols (AFE) et même la célèbre footballeuse américaine Megan Rapinoe ont exprimé leur indignation. La ligue professionnelle de Football féminin s’est également insurgée et a demandé la mise à pied de Luis Rubiales, qualifiant son comportement d’inacceptable.

La Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels demande une enquête de la Fifa

La Fifpro a également demandé une enquête de la Fifa, regrettant que cet événement ait terni un moment si spécial pour les joueuses de l’équipe nationale d’Espagne, devant les caméras du monde entier. Les images tournées sur le podium du stade de Sydney montrent Luis Rubiales prendre la tête de Jennifer Hermoso entre ses mains avant de l’embrasser par surprise sur la bouche. Jennifer Hermoso avait réagi lors d’un direct diffusé sur Instagram, affirmant que le baiser ne lui avait pas plu. Elle avait ensuite expliqué dans des déclarations à la presse que c’était un geste spontané en raison de la joie immense de la victoire en Coupe du monde. Cependant, elle a annoncé mercredi soir qu’elle laissait son syndicat, Futpro, assurer sa défense et réclamer des mesures exemplaires à l’encontre de Luis Rubiales. Futpro a également demandé à la Fédération espagnole de football d’appliquer les protocoles nécessaires pour veiller sur les droits des joueuses.

Luis Rubiales s’excuse mais les critiques persistent

Luis Rubiales avait initialement rejeté les critiques, mais face à l’ampleur des réactions, il s’est excusé lundi, affirmant qu’il n’y avait rien d’autre à faire. Cependant, les demandes de sanctions à son encontre se multiplient et son maintien à son poste semble de plus en plus compromis. Toutes ces réactions mettent en lumière le comportement inapproprié de Luis Rubiales, qui a entaché l’un des plus grands exploits de l’histoire du sport espagnol. La ligue professionnelle de Football féminin, la Fifpro et de nombreuses autres voix ont exigé des mesures exemplaires pour garantir les droits des joueuses et éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir.

Le gouvernement espagnol exige une enquête transparente et urgente

Le gouvernement espagnol a exprimé son mécontentement face aux excuses présentées par la Fédération royale espagnole de football (RFEF) concernant le comportement inapproprié de son président, Luis Rubiales. Ces excuses n’ont pas réussi à convaincre et le gouvernement a donc exigé mercredi une enquête « transparente et urgente ».

Des mesures seront prises si la RFEF ne coopère pas

Victor Francos, secrétaire d’État espagnol aux sports et président du Conseil supérieur des sports (CSD), a déclaré que si la RFEF ne prenait pas de mesures, le Conseil le ferait. Il a même évoqué la possibilité de porter l’affaire devant le Tribunal administratif des sports en Espagne. Face à l’urgence de la situation, la RFEF a annoncé qu’elle tiendrait une assemblée générale extraordinaire vendredi pour discuter de ce sujet.

La Liga F critique vivement le comportement de Luis Rubiales

La ligue féminine espagnole de football, la Liga F, n’a pas mâché ses mots pour critiquer le comportement de Luis Rubiales lors des célébrations de la victoire de l’équipe nationale féminine. Selon elle, « ce n’est pas seulement le baiser » qui pose problème, mais aussi une autre séquence où Rubiales se tient les organes génitaux à côté de la reine Letizia et l’Infante Doña Sofía. La Liga F qualifie ces gestes de « inadmissibles et dégoûtants » et estime qu’ils sont une honte pour l’équipe nationale féminine, la marque Espagne, le sport espagnol et le football féminin mondial.

Face à la gravité de la situation et à la condamnation mondiale unanime, la ligue féminine estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures. Selon elle, l’Espagne et le football espagnol ne méritent pas un représentant de ce niveau et les institutions doivent répondre aux attentes de la société.