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Nicolas Sarkozy sur la Russie : ses propos choquent et suscitent la controverse parmi ses anciens collaborateurs
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Nicolas Sarkozy sur la Russie : ses propos choquent et suscitent la controverse parmi ses anciens collaborateurs

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Nicolas Sarkozy sur la Russie : des « propos honteux » pour son ancien collaborateur Jerôme Poirot, une « faute terrible » pour Julien Bayou

Dans un entretien accordé au Figaro, l’ancien président Nicolas Sarkozy a exprimé son point de vue sur la situation en Ukraine, suscitant des réactions vives parmi ses anciens collaborateurs.

Une position controversée

Dans ses propos, M. Sarkozy a soutenu l’idée d’une Ukraine “neutre” et a suggéré un référendum pour “entériner” l’annexion de la Crimée par la Russie. Cette prise de position a été qualifiée de “faute terrible” par le député écologiste Julien Bayou. Selon lui, M. Sarkozy doit désormais être considéré comme un “influenceur russe” en raison de ses liens présumés avec une société d’assurance russe actuellement sous enquête.

Des liens controversés

M. Bayou a également souligné les liens entre M. Sarkozy et d’autres personnalités politiques qui ont été rémunérées par des groupes russes, tels que l’ancien Premier ministre François Fillon et Marine Le Pen. Selon M. Bayou, cette emprise des élites par la Russie constitue un “poison pour notre démocratie”.

Une faute grave selon M. Bayou

Le député écologiste a vivement critiqué M. Sarkozy pour avoir pris position en faveur de l’annexion de la Crimée sans tenir compte des crimes de guerre dont sont accusés les Russes et Vladimir Poutine. Selon M. Bayou, cela constitue une “faute terrible” pour un ancien président de la République.

La vision de M. Sarkozy

Dans l’entretien accordé au Figaro, M. Sarkozy a exposé son analyse du conflit en Ukraine, affirmant que seule la diplomatie et la discussion pourront permettre de le résoudre. Il a également souligné que la population de Crimée a toujours eu une majorité de sentiment russe, rendant tout retour en arrière illusoire selon lui.

Conclusion

La prise de position de Nicolas Sarkozy sur la Russie et l’Ukraine a suscité de vives réactions parmi ses anciens collaborateurs. Accusé d’être sous l’influence russe en raison de ses liens avec une société d’assurance russe et qualifié d’“influenceur russe”, M. Sarkozy voit sa position contestée. Dans ce contexte, il estime qu’une Ukraine neutre et un référendum sur la Crimée pourraient être des voies à explorer pour régler le conflit.

Sarkozy propose un référendum pour la Crimée

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy, s’est prononcé en faveur d’un référendum pour entériner l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Il estime que cette annexion est une violation évidente du droit international, mais considère que la seule issue possible est un référendum organisé sous le contrôle strict de la communauté internationale. Selon lui, cela permettrait de reconnaître l’état de fait actuel, à savoir le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie. Il propose également d’explorer cette voie pour régler les tensions dans les territoires disputés de l’est et du sud de l’Ukraine.

Une Ukraine “neutre” selon Sarkozy

Nicolas Sarkozy exclut l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne ou à l’OTAN après la fin du conflit. Pour l’ancien président, l’Ukraine devrait adopter une position neutre, car elle a pour vocation d’être un pont entre l’Europe et la Russie. Il estime que demander à l’Ukraine de choisir entre ces deux entités serait contraire à l’histoire et à la géographie complexe de la région.

Les critiques de son ancien collaborateur

Les déclarations de Nicolas Sarkozy ont suscité la réaction de son ancien collaborateur, Jérôme Poirot, qui a qualifié ses propos de honteux. Poirot a observé que Sarkozy n’a aucun recul sur ce qui s’est passé ni sur ce qu’il a fait durant son mandat. Il note que l’intervention de Sarkozy en 2008 contre les adhésions à l’OTAN de l’Ukraine et de la Géorgie n’a pas empêché l’invasion de ce dernier pays par la Russie quelques mois plus tard. Poirot s’interroge sur les lignes rouges du président Sarkozy et sur sa vision de la sécurité de la France, se demandant si il cherchait simplement à satisfaire les intérêts de Vladimir Poutine. Il critique également les sommes d’argent perçues par Sarkozy en provenance d’intérêts russes, jugeant cela indigne d’un ancien président de la République.

Réaction de la députée Pouzyreff

La députée des Yvelines, Natalia Pouzyreff, est la seule élue du camp présidentiel à avoir commenté publiquement les propos de Nicolas Sarkozy. Elle rejette l’option de discuter avec Vladimir Poutine et estime que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est irréparable. Elle affirme que le 24 février 2022, le chef du Kremlin a commis un acte inexcusable. Ses déclarations ont été faites sur Twitter.