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L'influenceuse Poupette Kenza condamnée à une amende de 50 000 euros pour des pratiques trompeuses : Que doit-on savoir ?
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L'influenceuse Poupette Kenza condamnée à une amende de 50 000 euros pour des pratiques trompeuses : Que doit-on savoir ?

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L’influenceuse Poupette Kenza sanctionnée d’une amende de 50 000 pour des « pratiques commerciales trompeuses »

L’influenceuse rouennaise Poupette Kenza, connue sous le nom de Kenza Benchrif, s’est vue infliger une amende pénale de 50 000 euros pour des pratiques commerciales trompeuses. Cette décision a été annoncée dans une story Snapchat, le mercredi 16 août. Avec 1,6 million d’abonnés, elle est la personne la plus suivie en France sur ce réseau social.

Des accusations basées sur des pratiques trompeuses

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a sanctionné Kenza Benchrif pour deux raisons principales. Tout d’abord, l’influenceuse n’a pas divulgué la véritable intention commerciale des contenus pour lesquels elle a été rémunérée. Ensuite, elle a donné l’impression que la vente d’un blanchisseur de dents de marque Crest 3D white était autorisée en France, alors qu’elle est en réalité interdite.

Un courrier envoyé à Kenza Benchrif par le service du ministère de l’économie et des finances confirme les accusations portées contre elle. En conséquence, elle doit diffuser un communiqué sur ses différentes plateformes de réseaux sociaux (Instagram, Tiktok et Snapchat) pour informer ses abonnés de sa sanction.

Une influenceuse désireuse de faire appel

Suite à l’annonce de l’amende, Kenza Benchrif a exprimé son intention de faire appel de cette décision. Dans ses vidéos, elle partage son quotidien avec ses abonnés et affirme ignorer l’interdiction de vente des produits Crest 3D white en France.

Cette sanction et son annonce ont suscité de nombreuses réactions parmi les utilisateurs des réseaux sociaux. Certains soutiennent l’influenceuse, tandis que d’autres estiment que cette amende est justifiée compte tenu des pratiques trompeuses reprochées à Kenza Benchrif.

Une décision qui soulève des questions sur les pratiques des influenceurs

Cet événement met en lumière les questions éthiques et légales soulevées par les pratiques commerciales des influenceurs. Il souligne l’importance pour les créateurs de contenu de divulguer clairement leurs liens commerciaux et de s’assurer de la légitimité des produits qu’ils promeuvent.

Les autorités compétentes continuent de surveiller de près les pratiques des influenceurs et n’hésitent pas à prendre des mesures légales lorsque des pratiques trompeuses sont constatées. Cette affaire souligne également le besoin de sensibiliser et d’informer les utilisateurs des réseaux sociaux sur les potentielles manipulations commerciales auxquelles ils peuvent être exposés.

Des influenceurs sous le radar de la DGCCRF

Depuis le début du mois de juin, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a pris des mesures contre certains influenceurs. Cette action est en étroite relation avec l’adoption d’un texte par le Parlement qui vise à réguler les pratiques de ces personnalités en ligne.

Une entreprise mal informée de la légalité de son produit

Suite à une alerte de certains abonnés, une influenceuse s’est renseignée auprès de la marque dont elle fait la promotion. Cette dernière lui a affirmé que le produit en question n’était pas interdit. En confiance, l’influenceuse a poursuivi la promotion du produit, estimant qu’elle n’avait pas à prendre de risques. Elle ajoute également que l’entreprise elle-même était dans l’ignorance quant à la légalité de son produit.

Les pratiques interdites par le nouveau texte adopté

Outre les cas spécifiques de la chirurgie esthétique et de l’abstention thérapeutique, le nouveau texte régulateur interdit ou encadre sévèrement la promotion de divers dispositifs médicaux par les influenceurs. Il est important de souligner que les peines prévues en cas de non-respect vont jusqu’à deux ans de prison et une amende de 300 000 euros.

Des règles strictes pour protéger les consommateurs

Cette action des autorités vise à protéger les consommateurs des comportements dangereux ou trompeurs des influenceurs. En régulant leurs pratiques, le législateur cherche à éviter les dérives qui pourraient porter atteinte à la santé et à la sécurité des citoyens.

Une mise en garde pour tous les influenceurs

Les injonctions prononcées par la DGCCRF à l’encontre des influenceurs doivent servir de mise en garde à l’ensemble de cette communauté en ligne. Il est impératif de respecter les règles établies afin d’éviter des sanctions pénales sévères. Les influenceurs ont la responsabilité de s’informer sur la légalité des produits qu’ils promeuvent, afin de ne pas mettre en danger la confiance de leurs abonnés.