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Un remplacement inattendu : Christian Zurita valide sa candidature à la présidentielle équatorienne après le meurtre de Fernando Villavicencio
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Un remplacement inattendu : Christian Zurita valide sa candidature à la présidentielle équatorienne après le meurtre de Fernando Villavicencio

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Equateur : Candidature du remplaçant du candidat tué validée à la présidentielle

Le Conseil national électoral (CNE) de l’Equateur a annoncé mercredi 16 août la validation de la candidature présidentielle de Christian Zurita en remplacement du centriste Fernando Villavicencio, assassiné lors d’un meeting à Quito. Cette décision a été prise à l’unanimité sur la base du rapport soumis par le CNE. Le visage de M. Villavicencio figurera donc sur les bulletins de vote déjà imprimés pour le scrutin qui se tiendra ce dimanche.

Opposition rejetée : le remplaçant affilié à aucun parti politique

L’objection déposée par le parti de gauche Revolucion Ciudadana, dirigé par l’ex-président équatorien Rafael Correa, a été rejetée par le CNE. La Revolucion Ciudadana contestait la candidature de M. Zurita en affirmant qu’il était membre du parti de centre droit Renovacion Total (RETO) et ne pouvait donc pas se présenter sous l’étiquette du mouvement Construye. Cependant, le CNE a jugé que le candidat n’était affilié à aucune organisation politique, justifiant ainsi sa validation.

Un nouvel espoir pour la présidentielle

Christian Zurita, un journaliste de 53 ans, se présente donc à l’élection présidentielle avec l’espoir de représenter le mouvement Construye. Cette validation de sa candidature apporte une lueur d’espoir à une élection marquée par la tragédie du meurtre de Fernando Villavicencio. Malgré les objections de certains partis politiques, la décision du CNE garantit une élection juste et équitable pour le peuple équatorien.

Article réécrit dans un ton journalistique et intégré uniquement avec des sous-titres en format markdown

Zurita remporte une victoire juridique contre RETO

Le candidat à l’élection, M. Zurita, a récemment déclaré que la signature figurant sur un document le liant à l’organisation politique RETO était fausse. Une commission a examiné cette affaire et a finalement donné raison à M. Zurita, acceptant ainsi sa demande d’annulation. Mme Atamaint, porte-parole de la commission, a précisé lors d’une conférence de presse que l’objection déposée pour s’opposer à la nomination de M. Zurita avait été rejetée car il n’était affilié à aucune organisation politique. Par conséquent, sa candidature a été approuvée après avoir été vérifiée par rapport aux conditions de la loi électorale en vigueur.

M. Villavicencio remplacera M. Zurita sur les bulletins de vote

Malgré la victoire de M. Zurita, le visage de M. Villavicencio figurera sur les bulletins de vote lors du scrutin. En effet, les bulletins étant déjà imprimés, il n’est plus possible de changer cela. Le Conseil national électoral a ainsi confirmé que M. Villavicencio représentera le parti lors de l’élection.

Le parti Construye dénonce les tentatives d’oppression du “corréisme”

Le parti Construye, auquel appartient M. Zurita, a vivement réagi à cette situation. Sur les réseaux sociaux, le parti a déclaré que le “corréisme” cherchait à faire taire leur candidature et confirmait ainsi sa peur face à leur représentant. Cette déclaration reflète la tension et les rivalités politiques qui existent dans le pays.

M. Villavicencio en deuxième position dans les intentions de vote avant sa mort

Avant d’être tragiquement abattu, M. Villavicencio occupait la deuxième position dans les sondages d’intentions de vote. Selon le dernier sondage de l’institut Cedatos, il recevait 12,5% des intentions de vote, se plaçant ainsi derrière la candidate Luisa Gonzalez, représentante du camp de l’ancien président Correa, qui obtenait 24% des intentions de vote. Cette tragédie a donc bouleversé le paysage politique de l’élection, apportant de nombreuses incertitudes quant aux résultats futurs.