Nicolas Sarkozy : La résolution pacifique de la guerre en Ukraine par la diplomatie et les référendums encadrés
4 minutesNicolas Sarkozy appelle à « trouver une voie de sortie » à la guerre en Ukraine en discutant avec la Russie
Dans un entretien au « Figaro » publié mercredi, l’ancien président de la République livre son analyse du conflit en Ukraine, qui ne pourra se régler, selon lui, que par « la diplomatie, la discussion » et des référendums très encadrés pour décider du sort des régions disputées.
Une analyse diplomatique du conflit en Ukraine
L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a donné une interview fleuve au Figaro dans laquelle il a abordé la question du conflit en Ukraine. Selon lui, la situation ne pourra être résolue que par des moyens diplomatiques et par le biais de discussions entre les parties concernées. Il propose également des référendums bien encadrés pour permettre aux populations locales de décider de l’avenir des régions en conflit.
Connaissance approfondie de Vladimir Poutine
Nicolas Sarkozy affirme connaître très bien Vladimir Poutine, se référant notamment à la crise de 2008 lors de laquelle il aurait convaincu le président russe de retirer ses chars massés aux portes de la Géorgie. Même s’il reconnaît que Vladimir Poutine a peut-être changé depuis leur dernier contact, Sarkozy ne se laisse pas convaincre de son irrationalité. Il est convaincu que le dialogue avec le président russe est essentiel pour trouver une résolution pacifique au conflit en Ukraine.
La diplomatie, une solution essentielle
Pour Sarkozy, il est impensable que le conflit russo-ukrainien puisse être résolu par la force militaire. Il insiste sur l’importance de la diplomatie, de la discussion et de l’échange pour parvenir à une solution acceptable pour toutes les parties. Selon lui, c’est la seule voie viable pour mettre fin au conflit.
Le cas de la Crimée
Nicolas Sarkozy soulève également la question de la Crimée, où une majorité de la population se sent d’origine russe. Il considère que cette situation doit être prise en compte dans la recherche d’une solution. Il estime que les référendums, s’ils sont bien encadrés, pourraient permettre aux habitants de décider de leur appartenance.
En conclusion, Nicolas Sarkozy appelle à une résolution diplomatique du conflit en Ukraine, en encourageant le dialogue et les référendums encadrés. Selon lui, la force militaire ne peut pas apporter de solution durable et il est important de tenir compte des aspirations des populations locales dans la recherche d’un compromis.
Sarkozy, « tout retour en arrière est illusoire »
L’ancien président Nicolas Sarkozy a récemment déclaré que tout retour en arrière concernant l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 est illusoire. Bien qu’il reconnaisse qu’il s’agit d’une violation claire du droit international, il estime que la seule solution serait un référendum organisé sous le contrôle strict de la communauté internationale pour entériner l’état de fait actuel, c’est-à-dire le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie.
Une voie similaire pour les territoires disputés de l’est et du sud de l’Ukraine
Selon M. Sarkozy, la même approche devrait être envisagée pour les territoires disputés de l’est et du sud de l’Ukraine, que l’armée ukrainienne s’efforce néanmoins de reconquérir par la force. M. Sarkozy estime qu’un référendum encadré par la communauté internationale serait la meilleure manière de trancher ces questions territoriales de façon définitive et transparente.
L’Ukraine devrait être “neutre”
En ce qui concerne l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN après la fin du conflit, l’ancien chef de l’État exclut cette possibilité. Selon M. Sarkozy, l’Ukraine devrait être “neutre” car elle joue le rôle de pont entre l’Europe et la Russie. Il estime que demander à l’Ukraine de choisir entre ces deux entités serait contraire à l’histoire et à la géographie complexe de la région.
En conclusion, Nicolas Sarkozy estime qu’un référendum sous le contrôle de la communauté internationale est la meilleure solution pour régler les questions territoriales en cours en Ukraine, y compris celui de la Crimée. Il appelle également à la neutralité de l’Ukraine et à son rôle de pont entre l’Europe et la Russie.