Deux corps retrouvés après le crash de l'avion piloté par Gérard Leclerc: Un mystère à éclaircir
3 minutesDeux corps retrouvés après le crash de l’avion piloté par Gérard Leclerc
Deux corps ont été retrouvés mercredi 16 août dans la zone marécageuse où un avion de tourisme piloté par le célèbre journaliste Gérard Leclerc s’était écrasé la veille à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique). Selon une source proche du dossier citée par Ouest-France, les corps ont été repêchés peu après la reprise des recherches dans la mi-journée. Pour l’instant, leur identité n’a pas été confirmée.
Un mystère à éclaircir
L’appareil avait décollé de Loudun (Vienne) mardi avec à son bord deux à trois personnes. Initialement, la préfecture de Loire-Atlantique avait annoncé que trois personnes étaient présentes à bord, mais le parquet de Saint-Nazaire, en charge de l’enquête, estimait que la présence de la troisième personne devait encore être confirmée.
Une liste des passagers
Selon une source proche du dossier à l’Agence France-Presse (AFP), l’avion appartenait à l’aéroclub de Loudun et était piloté par Gérard Leclerc, âgé de 71 ans. En plus du pilote, Michèle Monory, fille de l’ancien ministre et président du Sénat, René Monory, ainsi qu’une amie de celle-ci, se trouvaient également à bord.
Un crash dans les marais
Les recherches ont repris mercredi matin dans une zone de marais bordés de hauts roseaux dans l’estuaire de la Loire, où des débris de l’avion avaient été retrouvés mardi en fin d’après-midi. Suite à ces recherches, les deux corps ont été repêchés, mais leur identification reste encore à établir.
La triste nouvelle de ce crash a bouleversé la communauté, et on attend désormais les résultats de l’enquête pour comprendre les causes de l’accident.
Accident mortel d’un avion de tourisme près de Lavau-sur-Loire
Des membres du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), qui mène une enquête technique en parallèle des investigations judiciaires, se sont rendus sur les lieux de l’accident, a constaté une journaliste de l’AFP.
Disparition inquiétante
L’avion de tourisme Robin DR400 a décollé mardi à 11h07 de l’aérodrome de Loudun (Vienne) à destination de La Baule (Loire-Atlantique). Son seul occupant, Gérard Leclerc, avait prévu d’assister jeudi à un concert de son demi-frère, Julien Clerc.
Cependant, à 11h37, le pilote a informé la tour de contrôle de l’aéroport de Nantes qu’il entrait dans l’espace aérien de Saint-Nazaire et n’a plus donné de signe de vie depuis. Aucun message de détresse n’a été émis.
Débris repérés et recherches difficiles
Les données de vol disponibles permettent de tracer la trajectoire de l’avion jusqu’à 11h42, moment où il a disparu des radars. Sa dernière localisation a été enregistrée près de Lavau-sur-Loire, comme le mentionne le communiqué du parquet de Saint-Nazaire.
Alertés par cette disparition, les secours ont rapidement repéré les premiers débris de l’appareil, notamment une roue et un morceau d’immatriculation, dans les canaux environnants.
Une intervention complexe
Les opérations de recherche et de secours ont été rendues particulièrement difficiles par les conditions de l’accident. En effet, l’avion s’est enfoncé de plusieurs mètres dans une zone sujette à de forts courants, réduisant considérablement la visibilité des plongeurs.
Dans la soirée, le BEA a annoncé sur X (anciennement Twitter) l’« accident mortel » du Robin DR400. Cependant, aucun corps n’a encore été retrouvé pour confirmer le décès des passagers de l’appareil.