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Un camping ravagé par les flammes à Argelès : un incendie désastreux dans les Pyrénées-Orientales
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Un camping ravagé par les flammes à Argelès : un incendie désastreux dans les Pyrénées-Orientales

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Un camping détruit par les flammes, à Argelès, dans l’incendie désormais stabilisé

Pas de victimes, mais des pompiers blessés

Dans la nuit de lundi à mardi 15 août, un incendie a ravagé un camping à Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées-Orientales. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer parmi la population. Cependant, 19 pompiers ont été légèrement blessés, tandis qu’un vingtième a été plus gravement touché. Une quarantaine de personnes, évacuées lors de l’incendie, se trouvent actuellement dans un gymnase en attendant d’être relogées ou de rentrer chez elles.

L’incendie contrôlé, mais une vigilance continue

Cet incendie, qui s’est étendu sur 480 hectares, a également touché les communes de Saint-André et de Sorède. Heureusement, les autorités rapportent que l’incendie est désormais stabilisé. Néanmoins, des centaines de pompiers sont toujours mobilisés pour surveiller et arroser les zones brûlées afin d’éviter toute reprise du feu. Cette vigilance sera maintenue toute la journée de mardi et même durant la nuit. En effet, il est prévu que 240 pompiers restent mobilisés pour la nuit de mardi à mercredi, selon le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) 66.

Dégâts matériels importants

Les flammes ont touché 30 maisons et ont réussi à pénétrer dans huit d’entre elles. Par ailleurs, un entrepôt a été gravement endommagé, de même qu’un des campings. Selon les informations fournies par le préfet Rodrigue Furcy à l’Agence France-Presse (AFP), les dégâts sont importants.

Évacuation et relogement

Parmi les 300 personnes évacuées du camping dévasté, plus de 250 ont déjà été accueillies dans d’autres campings ou hôtels, ou ont choisi de rentrer chez elles. En revanche, une quarantaine de personnes se trouvent toujours dans un gymnase à Argelès en attendant une solution de relogement. Des lits de camp ont été installés pour leur permettre de passer la nuit dans des conditions minimales.

L’écoute et le soutien aux sinistrés

Le préfet et le maire de la ville ont passé une partie de la journée dans le gymnase pour écouter les témoignages des vacanciers qui ont tout perdu lors de l’évacuation précipitée du camping. Ils se tiennent disponibles pour aider ces personnes dans leurs choix et leurs démarches. Certains sinistrés se trouvent dans une situation angoissante et voient leur séjour ensoleillé se transformer en cauchemar, témoigne Antoine Parra, le maire d’Argelès.

Le témoignage d’une vacancière

Laetitia Richard, qui se trouvait au camping des Chênes rouges, raconte son départ en catastrophe à l’AFP. Elle décrit avoir vu la fumée à son retour d’une balade, et se sentir submergée par l’ampleur de l’incendie. Elle précise que l’année précédente, ils étaient également en Gironde, mais à plus de 30 kilomètres de distance de l’incendie. Cette fois-ci, les flammes étaient très proches.

Source : Le Monde

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Une évacuation précipitée

“On a chargé ce qu’on a pu et on est partis. On est en vie, c’est le principal”, témoigne une femme de 39 ans, venue des Sables-d’Olonne, en Vendée, avec sa famille pour passer des vacances à Argelès. La panique s’est emparée des vacanciers lorsqu’ils ont aperçu de la fumée et des cendres. “Quand j’ai vu les avions, on a pris nos affaires”, explique Stéphanie Bodinier, habitante près d’Angers, en vacances avec sa famille.

Pas de victimes parmi la population

Heureusement, aucun décès n’est à déplorer parmi la population touchée. Cependant, selon la sécurité civile, 19 pompiers ont été légèrement blessés après avoir inhalé les fumées, tandis qu’un vingtième a été plus gravement atteint. Pour lutter contre ce sinistre, environ 650 pompiers ainsi que des moyens aériens ont été mobilisés. L’incendie s’est déclaré lundi en fin d’après-midi à Saint-André.

Une région particulièrement vulnérable

Frontalières avec l’Espagne, les Pyrénées-Orientales sont le département français le plus touché par la sécheresse. Selon le préfet, le risque d’incendie y est très élevé. “Nous avons plusieurs départs de feu par jour”, précise-t-il. La sécheresse persistante que connaît le département depuis le début de l’année a favorisé le développement de cet incendie dévastateur. Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, souligne que malgré les actions préventives menées par les pompiers, des départs de feu ont été constatés. Il décrit la région comme une véritable poudrière.

Une enquête en cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie, qualifié d’“incendie volontaire aggravé par la mise en danger d’autrui”. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que la piste criminelle soit privilégiée, précise le procureur de Perpignan, Jean-David Cavaillé.

Le gouvernement apporte son soutien

Face à cette situation dramatique, le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, s’est rendu sur place mardi après-midi pour témoigner de la solidarité du gouvernement envers les personnes directement affectées par l’incendie. La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, était également présente et a tenu à exprimer son soutien aux forces de sécurité civile, qualifiées d’héroïques.