Guerre en Ukraine : Sept morts dont un nouveau-né dans les frappes russes à Kherson
4 minutesGuerre en Ukraine : Sept morts dans des frappes russes sur la région de Kherson
Nouveau-né parmi les victimes
Sept personnes, dont un nouveau-né de seulement 23 jours, ont trouvé la mort lors de frappes russes ayant eu lieu dimanche 13 août dans la région de Kherson, située dans le sud de l’Ukraine. Trois adultes et deux enfants appartenant à la même famille ont été tués dans le village de Chyroka Balka, tandis que deux autres personnes ont perdu la vie dans le village de Stanislav. Le ministre de l’intérieur ukrainien, Ihor Klymenko, a dénoncé ces attaques meurtrières avec une grande fermeté.
Une tragédie familiale
D’après le ministre, deux hommes ont succombé dans le village de Stanislav, tandis qu’un couple marié et leur nouveau-né ont été tués par des tirs d’artillerie ennemis dans le village de Chyroka Balka. Leur fils âgé de 12 ans, gravement blessé lors du bombardement, a également perdu la vie à l’hôpital où il avait été transporté. Les photographies publiées par M. Klymenko montrent une colonne de fumée noire s’élevant au-dessus d’une habitation.
Bilan tragique et condamnations internationales
Au total, treize personnes ont été blessées lors de ces frappes sur Kherson dimanche, selon le ministre de l’intérieur. La France a fermement condamné ces bombardements, déclarant que cela illustre une fois de plus le mépris total de la Russie envers les principes du droit international humanitaire, qu’elle viole de manière répétée et flagrante. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, le parquet ukrainien estime qu’au moins 500 enfants ont été tués et près de 1 100 blessés.
Une région revendiquée par la Russie
Kherson est l’une des quatre régions d’Ukraine que le président russe Vladimir Poutine a revendiqué pour annexation en septembre 2022. Cette situation de conflit armé continue de causer d’énormes pertes humaines et de bouleverser la vie des habitants de la région. La communauté internationale continue de suivre de près la situation et de condamner ces actes de violence.
L’Ukraine partiellement sous contrôle, mais régulièrement bombardée par la Russie
L’Ukraine reste partiellement sous le contrôle du gouvernement ukrainien, mais fait régulièrement face aux bombardements russes. L’attaque qui s’est produite dimanche est la dernière en date, survenant à la suite des commentaires de la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar. Elle tentait samedi d’étouffer les rumeurs selon lesquelles les forces ukrainiennes avaient débarqué sur la rive est du Dniepr, dans la région de Kherson, qui est occupée par la Russie.
Les déclarations de la vice-ministre de la défense ukrainienne
Hanna Maliar a déclaré : « Une fois de plus, le battage médiatique des experts autour de la rive gauche dans la région de Kherson a commencé. Il n’y a aucune raison de s’enthousiasmer ». Elle cherchait ainsi à calmer les spéculations entourant la situation dans la région disputée.
Succès partiel de l’Ukraine dans la région de Robotyne
Dans le sud du pays, l’état-major ukrainien a annoncé avoir remporté un « succès partiel » dans la région tactiquement importante de Robotyne, située dans l’oblast de Zaporijia. Robotyne est un bastion russe que l’Ukraine doit reprendre afin de poursuivre sa progression vers Melitopol. Le général Oleksandr Tarnavskyi, commandant des forces méridionales de l’Ukraine, a déclaré : « Il y a des territoires libérés. Les forces de défense travaillent ». Cependant, il n’a pas précisé les zones exactes qui ont été reconquises par les forces ukrainiennes.
Les bombardements ukrainiens font une victime civile
De l’autre côté du front, des bombardements ukrainiens ont causé la mort d’un civil dans la localité de Zaïtsevé, près de Gorlivka, qui est située dans les territoires contrôlés par Moscou. Le maire de la ville, Ivan Prikhodko, a annoncé cette tragique nouvelle.
Les drones ukrainiens abattus par la Russie
En Russie, le ministère de la défense a affirmé que trois drones ukrainiens ont été abattus dimanche au-dessus de la région de Belgorod, et un autre au-dessus de la région de Koursk. Ces deux régions sont frontalières de l’Ukraine. Ce type d’attaque se produit quasi quotidiennement, selon les autorités russes.